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25/09/2013

Paris N'existe Pas renait pour le grand plaisir des cinéphiles

Voilà un événement : Paris N'existe Pas mérite un sérieux coup de projecteur. Le film de 1969 de Robert Benayoun était considéré comme perdu. Il ressort mystérieusement le 6 novembre. Et le verdict ? Incroyable pour les amateurs de la nouvelle vague, et pour les fans de Gainsbourg, étonnant de magnétisme, et auteur d'une BO avec Vannier, très présente, qui vaut le détour.

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L'histoire : invité à une soirée, Simon, un artiste, y fume une substance aux propriétés étranges. Après cette expérience, il développe des capacités extrasensorielles qui lui permettent de voir le futur et le passé. C'est ainsi qu'en retournant chez lui, Simon voit la femme qui occupait l'appartement trente ans plus tôt. Un ami tente de le rassurer. Ces dons lui proviennent de sa sensibilité artistique à fleur de peau, rien de plus. Mais Simon n'est pas convaincu, car les hallucinations se font plus précises...

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Si “Paris n’existe pas” pose des questions intéressantes sur l’art et la place de l’artiste dans la cité, le film traite avant tout du temps et de notre appréciation de la réalité à l’instar de la question d’Angéla à Simon : “Qu’est-ce qu’il vaut mieux voir, le pont Alexandre ou ce qu’il nous cache” ou des jolies tirades de Laurent (Gainsbourg) “Tu sais, on a jamais su exactement ce qui sépare le passé de l’avenir (…) Le temps est une spirale, une succession infinie de séries que nous combinons à notre guise. Dans nos rêves par exemple (…) »

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On ressent dans ce film toute l’ébullition artistique de l’été 68 et Benayoun nous livre 93 minutes de pellicule habilement tournées et montées, un voyage au sens “trip” du terme où rêve et imagination prennent toute leur place : indispensable.

 

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15/01/2013

Une Collaboration à succès au Théâtre de la Madeleine

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La rentrée théâtrale a démarré ! Voici que Collaboration reprend au Théâtre de la Madeleine le 25 janvier 2013. Cuex qui ont eu la chance de voir déjà la pièce savent de quoi il retourne.

La pièce Collaboration d'Harwood fait indéniablement partie des plus grands succès de l'an passé. Michel Aumont et Didier Sandre retrouvent ainsi, pour le Théâtre de la Madeleine, le costume de, respectivement, Richard Strauss et Stefan Zweig, deux hommes farouchement différents, mais cependant tout les deux au sommet de la gloire. Richard Strauss, très proche du régime nazi, se croit intouchable. Tout au contraire, Stefan Zweig, sentant venir la catastrophe, redoute plus que tout le nouveau régime.

COLLABORATION - Bande-annonce from Théâtre de la Madeleine on Vimeo.


Opposés d'une certaine manière, les deux hommes éprouvent cependant l'un pour l'autre énormément d'admiration. De ce grand respect mutuel naîtra un projet artiste, la création d'un opéra bouffe inspiré de Ben Johnson, intitulé "La Femme silencieuse". Ce projet qui tenait à cœur des deux brillants hommes sera censuré, et interdit, dès la deuxième représentation, à cause d'un juif présent sur l'affiche...

Avec beaucoup d'humanité, Michel Aumont et Didier Sandre interprètent des amoureux de l'art et des amoureux des hommes.

Réservations

 

au Théâtre de la Madeleine

Une pièce de Ronald Harwood
Texte français de Dominique Hollier
Mise en scène Georges Werler Avec Michel Aumont, Didier Sandre, Christiane Cohendy, Stéphanie Pasquet, Patrick Payet, Eric Verdin, Armand Eloi.

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10/02/2012

Richard Galliano à la mémoire de Piazzolla

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Voilà réédité le disque d'une grande amitié et d'une admiration mutuelle ! Richard Galliano continue à jouer le répertoire de Piazzolla sur les scènes mondiales, et ce coffret cd et dvd réédité par Dreyfus Jazz capture des grands moments musicaux !

tait-ce le sang du sud de l’Italie qui les rapprochait ? Une même façon de mêler jazz et musique classique ? Ou bien tout simplement l’amour de la vie ? Piazzolla avait reçu de Nadia Boulanger un précieux cadeau en forme de conseil qu’il offrit à son tour à Galliano : « Un musicien doit jouer la musique de sa terre. »

Pour ce disque, Richard Galliano s’est souvenu qu’Astor Piazzolla pouvait bousculer le rythme binaire du tango populaire. Qu’il n’avait jamais oublié l’émerveillement de son enfance new-yorkaise quand il écoutait au Cotton Club Ellington ou Calloway. Que derrière la musique de Piazzolla, on pouvait entendre des phrases mélodiques de Jean-Sébastien Bach.

Et l’accordéoniste-bondéoniste qui jazzifie tout ce qu’il joue, cette fois, interprète son ami avec fièvre, avec passion. Dans la revue américaine Play Boy, un journaliste, un jour, prétendit qu’écouter cette musique était très profitable avant de faire l’amour !