BT93, la synthwave nostalgique de Références

BT93 sort du placard en 2020, un peu par hasard, un disque oublié qui vaut le détour et plaira aux nostalgiques de la new wave naïve des années 80.

BT93 dévoile Références, premier extrait de l'album, annoncé pour le mois de juin.

"Face à cet apparent bouleversement
Dans la considération portée à la pensée formalisée
En matière de gestion,
(Bouleversement qui a souvent fait dire que désormais le roi était nu)

Cette chanson peut être entendue comme un plaidoyer
Pour un usage raisonnable
D'outils relevant d'une nouvelle ra-tion-na-li-té !"

BT93, voilà un nom mystérieux pour un disque qui l'est tout autant, et la bio fournie ne va pas nous aider. On comprend qu'il s'agit de la musique créé par un brillant jeune diplômé qui arrive à la Défense et découvre l'incurie du monde du travail. Cela donne des belles mélodies marquées par la new wave anglaise, et des textes parlés/chantés qui nous séduisent avec des titres décapants comme L'énarque, ou la Hiérarchie chie. Le premier extrait s'appelle Références.

Voici le clip de Références à regarder :

 

Avec BT93, on découvre des chansons, composées entre 1989 et 1994, qui s’invitaient sur les dancefloors des soirées branchées, sans que l'on sache vraiment d'où elles venaient... Les jeunes s’en sont emparés, fascinés par leur son “vintage”, les quinquados se délectent de chorégraphies “d’époque” et chacun bouge son corps sur un message, on ne peut plus actuel, celui de la critique d'un capitalisme sauvage et absurde. Alors prêt à aller bosser ?

Le lien digital pour écouter et se procurer l'album

Richard Galliano à la mémoire de Piazzolla

 

Voilà réédité le disque d'une grande amitié et d'une admiration mutuelle ! Richard Galliano continue à jouer le répertoire de Piazzolla sur les scènes mondiales, et ce coffret cd et dvd réédité par Dreyfus Jazz capture des grands moments musicaux !

tait-ce le sang du sud de l’Italie qui les rapprochait ? Une même façon de mêler jazz et musique classique ? Ou bien tout simplement l’amour de la vie ? Piazzolla avait reçu de Nadia Boulanger un précieux cadeau en forme de conseil qu’il offrit à son tour à Galliano : « Un musicien doit jouer la musique de sa terre. »

Pour ce disque, Richard Galliano s’est souvenu qu’Astor Piazzolla pouvait bousculer le rythme binaire du tango populaire. Qu’il n’avait jamais oublié l’émerveillement de son enfance new-yorkaise quand il écoutait au Cotton Club Ellington ou Calloway. Que derrière la musique de Piazzolla, on pouvait entendre des phrases mélodiques de Jean-Sébastien Bach.

Et l’accordéoniste-bondéoniste qui jazzifie tout ce qu’il joue, cette fois, interprète son ami avec fièvre, avec passion. Dans la revue américaine Play Boy, un journaliste, un jour, prétendit qu’écouter cette musique était très profitable avant de faire l’amour !