Bō, surdoué de l'électro à écouter avec Broken Head ft. Azzurazi

Bō est de retour avec son nouveau single Broken Head ft. Azzurazi accompagné d'une vidéo en 3d qui laisse pantois de bonheur. Splendide.

Bō de son vrai nom Augustin Goupy est un des nouveaux talents français de l'électro. Il sort son premier EP Everything Begins et commence à se faire une solide réputation de producteur.

"Chaque chose qui constitue ce monde est un trésor qu’il faut préserver plutôt que de se l’approprier, de l’utiliser, jusqu’à le détruire. Il est mis en avant dans ce clip qui si l’on continu tous ainsi, la nature que l’on néglige va reprendre de droit ce qu’il lui appartient tant elle nous est supérieur" écrit Augustin Goupy pour présenter le nouvel extrait de son EP.

Révélé par le titre Ritual, le producteur électro Bō installe ses sonorités organiques et ses textures irréelles. Sa musique évoque des artistes comme Jumo, Jon Hopkins, Flume ou encore Petit Biscuit dont il vient de remixer le titre We Were Young.

Voici le clip de Bō - Broken Head ft. Azzurazi :

A peine vingtenaire, Bō est passionné par l’association du son et de l’image. Deux aspects de la création que nourrit son esthétisme. Passionné par la création graphique, Bō développe lui-même ses procédés de création pour donner vie à tout un univers visuel en 3D, de la pochette de son EP au clip de son 1er single Ritual et à celui du second Broken Head. Sur ce titre, il a fait appel à la chanteuse Azzurazi qui fait merveille. Bonne écoute, et si vous pouvez allez dénicher le clip de Ritual sorti il y a quelques semaines.

Le Facebook de Bō

Paris N'existe Pas renait pour le grand plaisir des cinéphiles

Voilà un événement : Paris N'existe Pas mérite un sérieux coup de projecteur. Le film de 1969 de Robert Benayoun était considéré comme perdu. Il ressort mystérieusement le 6 novembre. Et le verdict ? Incroyable pour les amateurs de la nouvelle vague, et pour les fans de Gainsbourg, étonnant de magnétisme, et auteur d'une BO avec Vannier, très présente, qui vaut le détour.

L'histoire : invité à une soirée, Simon, un artiste, y fume une substance aux propriétés étranges. Après cette expérience, il développe des capacités extrasensorielles qui lui permettent de voir le futur et le passé. C'est ainsi qu'en retournant chez lui, Simon voit la femme qui occupait l'appartement trente ans plus tôt. Un ami tente de le rassurer. Ces dons lui proviennent de sa sensibilité artistique à fleur de peau, rien de plus. Mais Simon n'est pas convaincu, car les hallucinations se font plus précises...

 

Si “Paris n’existe pas” pose des questions intéressantes sur l’art et la place de l’artiste dans la cité, le film traite avant tout du temps et de notre appréciation de la réalité à l’instar de la question d’Angéla à Simon : “Qu’est-ce qu’il vaut mieux voir, le pont Alexandre ou ce qu’il nous cache” ou des jolies tirades de Laurent (Gainsbourg) “Tu sais, on a jamais su exactement ce qui sépare le passé de l’avenir (…) Le temps est une spirale, une succession infinie de séries que nous combinons à notre guise. Dans nos rêves par exemple (…) »

On ressent dans ce film toute l’ébullition artistique de l’été 68 et Benayoun nous livre 93 minutes de pellicule habilement tournées et montées, un voyage au sens “trip” du terme où rêve et imagination prennent toute leur place : indispensable.

 

La Bo de 10 jours en Or est une merveille

Marc Bajau parcourt la France pour le compte d’une marque de vêtements. Il apprécie cette vie itinérante, sans contrainte et parsemée de rencontres d’un soir.


Alors qu’il démarre une nouvelle tournée de promotion, sa dernière conquête amoureuse lui abandonne Lucas, son fils âgé de six ans… Au cours de leur odyssée, Marc et Lucas croisent la route de Pierre, un retraité fantasque, et Julie, une jeune femme en errance...

 

La Bo composée d'Alain Pewzner est une merveille sonore très identifiée par un musicien qui a bourlingué avec les Martin Circus dans le temps. Déjà disponible cette bande originale est à se procurer sans tarder